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Graphotype, composeuse-fondeuse

A propos du site

Ces pages s’adressent à tous les passionnés de typographie, qui s’intéressent à son histoire et particulièrement aux débuts de la mécanisation de la composition.
Typographie est entendu ici comme la technique d’impression utilisant des formes en relief, et composition comme l’art d’assembler des caractères en alliage de plomb pour former des mots, lignes, paragraphes, pages, ouvrages.
On sait que la composition mécanique a connu son heure de gloire, au XXe siècle, avec la Linotype et la Monotype, avant que la photocomposition, puis la composition numérique, plus adaptées à l’impression offset, ne prennent le relais.
Mais on sait moins que pendant la deuxième moitié du XIXe siècle de nombreux inventeurs, particulièrement aux États-Unis et en Europe, ont imaginé quantité de systèmes différents pour mécaniser cette opération de composition, ce que beaucoup de typographes jugeaient irréalisable.
C’est cette période que j’ai explorée. Et si vous trouvez aux gravures et descriptions de machines un côté « steampunk », tant mieux, c’est un des aspects qui m’a fasciné en découvrant toutes ces inventions…
Pour découvrir ces inventeurs et leurs (parfois) drôles de machines, vous pouvez commencer par la présentation, puis par l’historique, ou bien passer par l’album.

A propos de l’auteur, Étienne Nau
Par mon activité professionnelle, dans un atelier de composition en lien avec les éditeurs, j’ai suivi les évolutions, depuis les années 1975, des techniques de composition, d’abord « chaudes » (caractères fondus en alliage de plomb) puis « froides » (photocomposition), enfin numériques. Je me suis intéressé très tôt à cette époque des balbutiements de la composition mécanique, curieux d’y trouver en germe ce qui permettra l’éclosion des techniques modernes.