Bibliographie

Bibliographie

  • L’ouvrage de référence a été publié en 1973 aux États-Unis : Richard E. Huss, The Development of Printers’ Mechanical Typesetting Methods, 1822-1925, University Press of Virginia, 308 p. Après une introduction synthétique de 22 pages, qui traite les aspects techniques et sociaux du sujet, l’auteur présente 294 notices, classées chronologiquement, et souvent illustrées, puis un index et une bibliographie très complets. Le même auteur a publié quelques autres ouvrages concernant l’historique des machines à composer. Cf. par exemple la machine Church.
  • Venceslas Bausa, Origines de la fonderie typographique et des machines à fondre, Paris, Librairie technique E. Morin, 1893.
  • Pierre Cuchet, Études sur les machines à composer et l’esthétique du livre, Paris, 1908, 96 p. ; réimpr. Jérôme Millon, 1986.
    Cette brochure reprend des articles parus dans La Fonderie typographique. Les spécimens reproduits des premières compositions mécaniques (en lignes-blocs) sont sans appel et déclenchent l’ironie de l’auteur. Le bilan économique et social de l’introduction des machines à composer est également présenté.
  • Pierre Cuchet, « Les machines à composer depuis leur origine », Bulletin officiel de l’Union syndicale des maîtres imprimeurs de France, juin 1909, 8 p.
    Sous forme de notices chronologiques, un bon aperçu de la période 1816-1908. Conclusion de P. Cuchet : « L’on se prend à songer à ce que sera la typographie au siècle prochain. La science aura-t-elle raison de l’art ? »
  • Henry Garda, Les Deux Cloches, « Lettre ouverte de M. Henry Garda, seul concessionnaire de la Monotype, à la Linotype & Machinery Limited à Paris – étude comparative de la Monotype et de la Linotype », Paris, 1912, 64 p.
    La brochure, qui contient des « renseignements techniques inédits », réfute, point par point, l’« information tendancieuse » développée par les représentants de la Linotype…
  • Maurice Gouilloud, Essai historique – 1815-1910 – sur les machines à composer, Paris, Imprimerie des cours professionnels, 1910, 70 p.
    L’ouvrage, qui reprend de façon chronologique les inventions ayant pour but de mécaniser la composition, s’attarde particulièrement sur la description de la Linotype. Voici sa conclusion: « A l’heure actuelle, sont le plus en usage: la Linotype et Mergenthaler Linotype, la Monoline, le Typograph, la Barotype (Linotype junior), toutes machines donnant la ligne clichée; la Lanston Monotype, l’Electro-Typographe, fondant la lettre; la Kastenbein et la Thorne utilisant les caractères mobiles. Quatre de ces machines prédominent: la Linotype et Mergenthaler Linotype, la Monoline, le Typograph et la Monotype. »
  • Carl Hermann, Geschichte der Setzmaschine [Histoire de la machine à composer], Vienne, 155 p., v. 1900.
    Ouvrage commenté dans Les Archives de l’imprimerie et dans L’Imprimerie (août 1900). Carl Hermann était directeur de l’établissement typographique de la Neue Freie Presse, à Vienne. Son ouvrage retrace les différents essais pour accélérer la composition à la main: logotypes, puis les premières machines, autour de 1815. L’énumération des systèmes imaginés depuis cette époque dépasse le nombre de 150. Dans ses remarques finales, l’auteur croit à l’avenir des différentes machines à lignes-blocs (Linotype, Monoline, Typograph), sans les départager.
  • Otto Höhne, Geschichte der Setzmaschinen [Histoire de la machine à composer], Leipzig, 1925. Ce livre étudie les machines à composer par catégories : d’abord les systèmes utilisant les caractères classiques, ensuite les systèmes de clichage (par exemple la Rotary Matrix Machine), les machines à lignes-blocs, les fondeuses de caractères mobiles, enfin des systèmes variés (utilisant le télégraphe, s’inspirant des machines à écrire, ou photographiques). L’ouvrage se termine par une chronologie et 2 index (machines et inventeurs). Il comporte une vue panoramique d’une salle-musée installée à l’usine Typograph, à Berlin, qui présente une dizaine de machines (dont une Thorne et une Monoline) ainsi que des maquettes de brevets.
  • Lucien A. Legros et John C. Grant, Typographical Printing-Surfaces, Londres, 1916, 732 p. Voir en particulier les pages 279 à 452. Et en annexe une liste très détaillée des brevets anglais et américains.
  • Henry Lewis-Bullen, « Les machines à composer – Le passage de la composition à la main à la composition à la machine », Revue suisse de l’imprimerie, 1926.
    Cet article fait référence à la revue américaine Inland Printer et à la revue allemande Deutscher Buch- und Steindrucker.
  • Antoine Seyl, La Composition mécanique, Bruxelles, 1926.
  • Antoine Seyl, Histoire illustrée des machines à composer typographiques et phototypographiques, Bruxelles, Éd. des Arts et industries graphiques, 1966, 100 p., 65 ill. Cet ouvrage rassemble des articles parus dans la revue La Chronique graphique et qui reprennent l’étude publiée par l’auteur en 1926. Les inventions y sont classées par types (machines à assembler les caractères, à fondre les lignes, à fondre les caractères, premières photocomposeuses). Ouvrage très bien documenté et analyse intéressante des emprunts effectués par les différents inventeurs à leurs prédécesseurs.
  • Frank M. Sherman, The Genesis of Machine Typesetting, Chicago, 1950.
  • John S. Thompson. History of Composing Machines, Chicago, Inland Printer, 1904 ; reprint Garland Publishing, New York, 1980. En fin d’ouvrage, on trouvera une liste des brevets américains et britanniques, classés par types de machines. J.S. Thompson a assuré une chronique dans la revue Inland Printer intitulée « Composing Machines. Past and Present ». Cette chronique très documentée a été utilisée par Richard E. Huss. J.S. Thompson (1872-1955) fut imprimeur et journaliste. Spécialiste de la Linotype, il est également l’inventeur de la fondeuse Thompson. Pour en savoir plus sur J.S. Thompson : The Thompson Typecaster.
  • L.W. Wallis, A Concise Chronology of  Typesetting Developments – 1886-1986, 1988.
    Cet ouvrage de 75 pages (plus index) retrace, grâce à de courtes notices, la chronologie de l’évolution de la composition mécanique pendant un siècle, en incluant donc largement la photocomposition.
  • Le site de la Magyar Elektronikus Könyutar (Bibliothèque électronique hongroise) propose, sous forme chronologique, un historique assez étoffé des premières machines à composer.
  • Page Wikipédia hongroise sur les machines à composer, assez complète.
  • Étienne Nau, « Les merveilleux typographes et leurs drôles de machines », étude parue dans la revue Caractère, n° 50, Noël 1980, 16 p., 35 ill.

On trouvera une bibliographie très complète au chapitre « Type composing machinery » du volume 4 (1800-1900) de « The Cambridge Bibliography of English Literature ». Cette bibliographie permet de découvrir l’existence d’ouvrages sur les machines de Gaubert, Hattersley, Mitchell, Alden, Brown, Mackie, Fraser, Kastenbein, Thorne, Wicks, Hooker, en plus bien sûr de nombreux textes sur la Linotype et la Monotype.

Voir également la bibliographie annexée à l’ouvrage de Richard E. Huss, qui comprend une cinquantaine de références.

Revues
  • Les Archives de l’imprimerie
  • L’Imprimerie
  • Revue suisse de l’imprimerie
  • La Typologie-Tucker
  • L’Intermédiaire des imprimeurs
  • La Nature
  • Revue des arts graphiques
  • Bulletin de l’imprimerie et de la librairie
  • Inland Printer
  • American Printer
  • Scientific American