Graphotype

Graphotype Goodson

Vers 1884.

« Le Graphotype Goodson se compose de deux parties distinctes. La première est une petite table sur laquelle se trouvent une machine à écrire ordinaire, une machine à perforer et deux petits cadrans analogues à ceux d’une horloge. […] Chaque fois qu’on appuie sur une touche du clavier, la lettre correspondante s’imprime sur le papier […] ; en même temps, le courant électrique s’établir avec le perforateur qui perce un étroit ruban de papier […] lorsque le ruban passera ensuite dans la machine à fondre et à composer, un même courant électrique s’établir à travers cette perforation, et amènera la lettre voulue ou l’espace désirée. »

« La deuxième partie […], soit la machine à fondre et à composer, ressemble assez à une machine à coudre, et elle a à peu près les mêmes dimensions. […] à l’aide du ruban perforé, [elle] fond et compose automatiquement […] à raison de 5 500 em par heure. »

Graphotype, clavier perforateur
Graphotype, composeuse-fondeuse

Le creuset est à plus d’« un pied de distance » du moule, pour favoriser le refroidissement des types. Les caractères sont regroupés en six épaisseurs différentes seulement. Le Graphotype incorporait plus de 650 contacts à mercure et 60 électro-aimants.

La machine Meray-Rozar était conçue sur un système équivalent.

Le nom de Goodson (est-ce le même ? sans doute) apparaît pour une autre invention, associé à A.S. Capehart, de Minneapolis. Leur machine, en voie de construction à la manufacture Ames, à Chiopee, est une machine à écrire qui laisse une empreinte de chaque lettre dans un carton-matrice, qui servira de flan pour le clichage. On retrouve la répartition en six groupes d’épaisseur des lettres (1 unité pour le i, 6 pour le m).

Graphotype, nouveau modèle

Réf. : Les Archives de l’imprimerie.
La Typologie-Tucker.
Inland Printer, octobre 1900, septembre 1903.