Clay

Clay et Rosenborg

1840

Les Anglais John Clay et Frederick Rosenborg conçurent une machine proche de celle de Church, qui fut présentée à New York en 1843. La machine à composer ressemble à un piano (2 rangées de touches arrangées par ordre de fréquence). Les caractères stockés dans les tubes verticaux en laiton descendent par gravité. Un petit cadran au-dessus du clavier indique l’avancement de la ligne. La machine peut traiter deux tailles de caractère, être mue par un système à vapeur, et nécessite cinq personnes pour son fonctionnement (l’opérateur au clavier, et quatre aides pour justifier et distribuer). Mais le système devait pouvoir remplacer huit typographes à la casse.

Machine à composer (à droite) et à distribuer (à gauche) de Clay et Rosenborg (Scientific American, 26 décembre 1846)

Le distributeur qui complète le système fonctionne avec un clavier : en lisant les lignes, l’opérateur frappe les touches qui permettront aux caractères de rejoindre les tubes qui seront ensuite remis sur la machine à composer.

L’utilisation d’une bande perforée pour cette machine avait été envisagée par William Martin (dans un brevet anglais en 1849), mais ne fut pas mise en application. C’est la machine de Mackie qui la première l’utilisa.

Cette machine aurait été utilisée dans des imprimeries de Londres.

Réf. : Richard E. Huss, 1973.
Scientific American, décembre 1846.