Composite Typebar
Dans la série des « composeuses-fondeuses », c’est certainement la plus compacte qui ait été conçue (elle occupait à peine 2,5 m2, pesait environ 120 kg et demandait à peine 0,1 ch de puissance). Elle est due à l’Américain Lucien A. Brott, de Brooklyn (New York).

La machine, qui contient un moule pour chaque lettre, fond des caractères plus courts que les caractères classiques, qui sont automatiquement stockés dans le magasin à partir d’un dispositif rotatif, en maintenant chaque canal du magasin plein en permanence. A partir du clavier l’opérateur assemble des lignes de ces caractères. Les mots sont espacés par de petits coins en acier. Quand la ligne est prête, ces coins sont retirés et la ligne de caractères reçoit une fonte complémentaire, qui lui donne sa hauteur normale et vient combler les espaces. Les caractères individuels sont donc réunis en une ligne, la « composite type-bar ». Les espaces-coins retournent à leur magasin et la ligne-bloc est éjectée vers une galée.
Comme pour toutes les composeuses-fondeuses, la distribution est bien sûr traitée par refonte de la composition.
Il semble qu’un capital important ait été réuni pour développer cette machine, dont un exemplaire fut construit, mais qu’elle ne fut pas commercialisée.
Réf. : John S. Thompson, 1904.
Inland Printer, octobre 1903.