Brevets Lanston

Tolbert Lanston : les brevets

On trouvera ci-après, à titre d’anecdote, quelques-uns des brevets pris par Tolbert Lanston. Ils n’ont aucun rapport avec la composition typographique et témoignent d’un esprit curieux de tout et, bien sûr, inventif.

Le cadenas

En 1870, T. Lanston obtient un brevet (US patent 100644) pour un cadenas « simple à fabriquer, et difficile à forcer ».

Le peigne-brosse

Le brevet US 115488 décrit une autre idée de Lanston : combiner un peigne (ou deux) à une brosse pour qu’ils agissent en un seul passage dans les cheveux…

La cheminée de locomotive

En 1874, un brevet est obtenu par T. Lanston pour une cheminée de locomotive conçue de telle façon que les escarbilles et fumées soient éjectées assez haut pour ne pas incommoder les passagers du train. Lanston précise qu’il n’est pas le premier à avoir imaginé ce dispositif (où le courant d’air produit par l’avancement de la machine, accéléré par le passage dans un « entonnoir », propulse les fumées en hauteur), mais il revendique en particulier l’idée du clapet « D ».

Le robinet automatique

Le brevet américain 266484 est accordé en 1882 à T. Lanston pour un robinet qui se ferme de lui-même en cas d’oubli.

Pour cela il place, dans la sphère, une membrane qui, sous la poussée de l’eau, comprime l’air de la partie supérieure. A partir d’une certaine pression, le mécanisme va fermer la soupape visible dans la partie inférieure du robinet.

Le fer à cheval « adaptable »

Ce fer à cheval est muni de crampons « clipsables », qui peuvent donc être changés selon les besoins et la nature du terrain sur lequel le cheval évolue.

Sur le dessin accompagnant le brevet figure également l’outil qui permet d’extirper les crampons de la semelle de fer (brevet anglais 16101 daté du 27 août 1903).

La machine à additionner

Alors que les brevets précédents sont assez sommaires (ils occupent en général une ou deux pages), celui-ci détaille, avec 44 schémas et 12 pages d’explications, la mécanique et le fonctionnement de cette « adding machine » (US patent 622157, 28 mars 1899). T. Lanston indique qu’un des principaux perfectionnements qu’il apporte dans cet appareil est la possibilité de « visualiser » les nombres saisis à l’aide des touches, avant de lancer la procédure d’addition. Deux remarques au sujet de cette machine : 1. T. Lanston obtient le brevet pour le compte de Hermann Hollerith, auprès de qui il a découvert les possibilités du codage sur bande perforée. 2. Cette machine n’a probablement pas de rapport avec celle que la Lanston Monotype Company a construite et commercialisée à Philadelphie, à partir de 1914, prenant la suite de la Barrett Adding Machine Company.